CHAPITRE 2

LE STRESS

Le stress, le recul, vous êtes votre propre bourreau.

Je me souviens en cours de journée, lorsque je circulais pour la première fois sur l'A7, je me suis fais doubler par la droite et par la gauche... Les automobilistes circulaient d'une manière frénétique et pilant à certains moment...  bien que j'essayais de m'adapter à la circulation, j'ai ressenti comme une migraine ophtalmique du à la montée de stress.... 

Il était évident que cette conduite où il fallait s'adapter en roulant aussi vite puis en pilant par intermittence était un réel surmenage... 

Le stress, l'attention portée, la vision qui se trouble, sont autant de symptômes qui se traduisent dans certaines situations auxquelles nous ne sommes pas préparés ou durant lesquelles nous nous malmenons...

La réelle difficulté dans la vie est non celle que l'on voit mais celle que l'on se fait subir. Le doute est le pire des maux car il suppose tout. Il survient lorsque nous hésitons et que nous sommes profondément troublé par une situation.

Il est facile de circuler, de nager, de marcher, mais il en est tout autre lorsque l'on essaie de se fondre dans un environnement où les niveaux sont autant nuancés que ses individus !

On critique souvent les personnes âgées car elles ont une conduite excessivement lente à la limite du danger... elles ne voient pas pour autant le danger contrairement à nous. Nous nous infligeons un tel état de stress derrière ces personnes que nous sommes amenés à prendre des risques plutôt que de prendre le recul et l'analyse sur la situation.

Lorsque vous vous infligez du stress au volant, celui-ci engendre de la difficulté et de la malveillance envers soi même surtout. Cela, nous en avons point conscience jusqu'au moment où l'on se pose la question : "mais qu'est ce qui me rendrait heureux réellement ?". N'allez pas répondre que c'est de doubler le "tocard" qui vous obstrue votre champ de vision sur la route... car ceci sera oublié d'ici une heure et vous serez passé à autre chose tout en vous surmenant inutilement par du stress et de l'agacement inutile ! 


Le Recul

Avoir la tête dans le guidon est le symbole de l'absence de recul que nous avons par rapport à notre propre spiritualité, à notre environnement. Nous formatons et faisons en sorte que les choses aillent dans le sens de notre réalité. Ce que nous percevons, peut, par moment, ne pas être la même perception qu'autrui. C'est ce qu'on appelle les nuances. L'expérience, les traumatismes vécus sont notre, tant que l'on a pas transcender ces derniers, il peut nous arriver des situation redondantes et problématiques sur lesquelles nous butons et ne progressons pas.

Que l'on vieillisse et que notre vue faiblisse, ou que sur l'état de stress, que l'on ne voit pas la route en raison d'une migraine ou encore, que l'on soit exposé à un problème dont on ne voit pas la solution... Tous ces événements convergent vers la nécessité de prendre du recul. Vous savez, oh combien, dans la vie, laisser se décanter un problème tout comme le vin, permet de mieux savourer sa dégustation ou encore sa solution ! Evidemment, le stress, l'anxiété et les angoisses sont des facteurs nourrissant le doute. Ils déséquilibrent votre objectivité, perception et votre bien être.


La pensée positive doit être exploitée et déployée davantage durant les moments de stress ou d'adversité. 

Mais alors "qu'est ce qui vous rendrait heureux ?". Une fois encore, cette question philosophique ne trouve pas sa réponse dans les moments de stress.... Même si vous pensez à autre chose durant ces moments, afin de vous échapper d'une situation stressante quelle qu'elle soit... cela n'est pas la réponse, mais une fuite en avant !

A celui-ci ses enfants sont son bonheur, mais y pense-t-il lorsqu'il se surmène durant une situation d'entretien ? il a tendance à dramatiser et à voir le verre à moitié vide en se mettant inutilement la pression de ce qu'il va perdre, mais spirituellement, qu'est ce qui le rend réellement heureux ? un travail qui durera un temps ou ses enfants avec lesquels il vivra soit dans la précarité soit dans l'opulence, mais il continuera de vivre avec ... 

A cet autre, son ami le rend heureux.. & à cet autre encore, le bien qu'il a fait.... Tous ces moments peuvent paraître éphémères ou non néanmoins, ils sont là pour vous faire prendre conscience que vous vous malmenez la plus part du temps. 

Il est plus facile à dire qu'à faire, néanmoins, pensez toujours, est ce que le stress que vous vous infligez sera t il bénéfique pour vous dans une heure, un jour, une semaine ou un mois ? vous n'y penserez déjà plus mais en attendant, vous vous serez malmené car vous aurez rompu l'harmonie entre votre spiritualité et votre condition humaine.

En tout et pour tout, pensez avec simplicité car de nos jours, nous sommes davantage dans l'aveuglement des situations artificielles et superficielles de la vie quotidienne. 


Le Lâcher prise

Les phrases typiques : "mais que vont ils penser de moi ? ou que vais je pouvoir dire ...." sont des aiguilles que vous vous plantez dans votre esprit, des doutes, de l'anxiété et du stress.
Votre stratégie de survie est la fuite en avant par davantage de consommation. Il est fréquent de voir des gens parler seuls dans la rue, sans qu'ils soient au téléphone pour autant ... c'est une stratégie de survie de fuite en avant face à des problèmes qu'ils s'infligent plutôt que de les réduire en toute simplicité à l'état de néant avec le lâcher prise du recul. 

Pensez toujours à ce qui est le plus important dans la vie ? Si vous perdez ce n'est pas une fin en soit, car il y aura toujours un nouveau début pour une nouvelle chose... En soit, tout comme la vie, nous devons rester souple, ne pas aller à l'encontre de choses mais soit les accompagner dans la bienveillance soit abandonner tout simplement une situation au profit d'une opportunité qui peut se présenter. 


Vous êtes le bourreau

N'oubliez jamais que vous êtes votre propre bourreau. Le pessimisme, les mauvaises pensées, les craintes, attireront toujours du négatif. La pensée est créatrice. Alors cultivez votre jardin avec bienveillance et non pas dans un rapport de force avec vous même. Dès que vous luttez contre vous même, vous vous infligez ses piqûres d'aiguilles dans votre esprit. Cessez de vous tourmenter laisser les choses couler, détachez vous et soyez aux aguets des opportunités plutôt que de piler au volant sur  l'autoroute. Vous ne serez jamais seul que si vous le souhaitez. Le tourment isole. Les gens ne veulent pas s'encombrer de personnes pessimistes mais toujours de personnes qui peuvent les soustraire à leur morosité en leur apportant du positif. Vous n'êtes le sauveur que de vous mêmes. Dès que vous brillerez par cette manière d'être, vous attirerez telle la lumière toutes sortes de papillons de nuit... Vivez en vous libérant des chaînes de vos propres tourments de même que de votre entourage... Si vous ne savez pas réagir avec bienveillance envers ces individus... vous ne pourrez agir avec bienveillance avec vous même !

Le recul, l'observation et l'acceptation = la transcendance

Il y a des messages que l'on ne comprend pas, des situations qui se reproduisent dont le message nous échappe... Parfois, on s'obstine à trouver des réponses, ou à anticiper les problèmes en pensant au pire mais cela n'est pas une solution, même si cela permet de se préparer, cela reste néfaste à votre santé mentale et physique.

Observer plutôt que d'interagir. Dans la réaction vous commettrez  des actes manqués, des maladresses et des situations pouvant vous desservir. 

Soyez un arbre enraciné témoin du chaos et de la folie du rythme de la vie et de ses acteurs plutôt que de vous placer dans l'un des nombreux cercles de vie pouvant vous faire réagir et prendre une mauvaise direction.

réécriture le 21/07/21