Chapitre 3

On se sent grisé par notre entourage, de même que par un projet personnel. Dès que nous sommes coupés de l'un ou de l'autre, on ne se sent plus être quelque chose ou quelqu'un. Nous existons par le regard des autres tel que le besoin de reconnaissance.

Nous avons souvent des leurres qui nous déroutent. L'entourage par exemple, nous permet d'apprendre, de vivre et de souffrir de comportements tellement humain qu'il en est même prévisible pour ceux qui ont le recul nécessaire ou le vécu.

Ceci constitue notre Karma. Ressentez-vous le besoin d'être entouré ? d'être seul ? les deux ? ou même de vous investir dans un projet récurrent que vous peaufiner au fil du temps ? une toile, un édifice, une sculpture, tout vous ramènera toujours cet ouvrage ? 

Alors que faut il comprendre ? y a t il un sens caché, une fatalité, une destinée derrière tout cela ?

Lorsque vous avez enfin identifier le centre de gravité de votre vie vous amenant toujours au même point, alors vous touchez du bout des doigts votre destinée. A vous de déchiffrer à tête reposée, par la méditation et le recul pour élucider le sens.

Par exemple, en prenant mon cas, j'ai toujours constaté et vécu le fameux dicton : "nul n'est prophète en son pays". Le manque de reconnaissance ou ne pas se sentir à ma place dans un monde tellement superficiel et individualiste me renvoie à l'image qu'à mon tour, je le suis également. Je suis autonome, même si parfois, l'entourage me manque, ce dernier me paraît futile et inintéressant, car ce qui me manque le plus est au fond de moi même : le sens de ma destinée. Avec l'identification de mon projet de vie terrestre, je dois trouver également mon projet de vie spirituel car l'un ne va pas sans l'autre. Comment être épanouie si on assume ni l'un ou ni l'autre ? comment tenir debout si on ne se tient que sur une jambe ? il nous manquera toujours une seconde jambe. Les gens qui vous parle de moitié pour faire leur vie se trompent. Il leur faut un être entier tout comme eux le sont. Avec une moitié de l'un et une moitié de l'autre, on se contente alors de subsister et de ne pas être épanouie ni accompli.